Les droits des mères porteuses au Canada
Accueil / maternité de substitution / Les droits des mères porteuses au Canada

Les droits des mères porteuses au Canada

Comment fonctionne la maternité de substitution?

La maternité de substitution peut être définie comme une forme de technologie de reproduction assistée où une femme, généralement appelée mère porteuse, accepte de porter et d'accoucher d'un enfant pour une autre personne ou un couple. Cet individu ou ce couple est appelé le ou les parents d'intention. Le futurs parents assumer la parentalité légale et la responsabilité du bébé après l'accouchement. De plus, les droits des mères porteuses sont importants au Canada. La maternité de substitution est une intervention complexe en matière de fertilité qui nécessite beaucoup de planification avant d'être réalisée. 

Il existe également des étapes telles que le conseil, la consultation de professionnels, les examens médicaux d'aptitude, etc., qui doivent être effectués pour garantir que les deux parties sont prêtes au traitement. De nombreuses exigences légales doivent également être respectées, ce qui nécessite la contribution d'avocats expérimentés en matière de maternité de substitution. Ils supervisent le processus dès le début et interviennent dans la signature des contrats ou accords de maternité de substitution. Ils précisent les exigences et obligations légales tant pour la mère porteuse que pour les futurs parents. Ils s’efforcent également de faciliter le transfert de la parentalité de la mère porteuse aux parents d’intention.

Trouver une mère porteuse

Les droits des mères porteuses au Canada
Courtoisie d'image : Freepik

Il s’agit de l’étape la plus cruciale et la plus importante que les futurs parents franchiront dans l’ensemble du processus de maternité de substitution. Certains parents d'intention au Canada choisissent de travailler avec une mère porteuse qu'ils connaissent déjà ou avec laquelle ils sont liés comme un ami proche ou un membre de la famille. Pour d’autres, la tâche est un peu plus ardue. La première étape est la décision de faire appel à une agence pour la recherche ou se lancer dans la tâche sans agence. Le moyen le plus simple consiste généralement à passer par une agence. Cela garantira que la mère porteuse choisie sera soumise à une vérification approfondie de ses antécédents, à des examens psychologiques, émotionnels et médicaux, ainsi qu'à des orientations et conseils juridiques appropriés. Tous ces éléments sont importants avant qu’un contrat de maternité de substitution soit signé par toutes les parties impliquées. Cependant, certaines exigences de base qui doivent être remplies par la mère porteuse sont les suivantes :

  • Elle ne peut pas consommer de drogues dures ou d’alcool.
  • Elle doit avoir eu au moins une grossesse réussie avant la maternité de substitution
  • Elle doit avoir plus de 21 ans
  • Elle ne doit avoir aucune maladie chronique
  • Elle doit être prête à se soumettre à des examens psychologiques et mentaux rigoureux
  • Elle doit être prête à passer un examen médical complet avant de commencer les traitements de maternité de substitution.

Les droits légaux d'une mère porteuse varient d'un pays à l'autre, et même d'un État à l'autre au sein d'un même pays. Il n’existe généralement pas de lois fédérales obligatoires dictant la relation entre les mères porteuses et les futurs parents. Plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle dans la détermination des droits dont dispose une mère porteuse, notamment le lieu où elle réside. 

Il existe deux types de substituts. Il existe la mère porteuse traditionnelle qui est inséminée avec le sperme du père prévu ou d'un donneur pour devenir enceinte. Les mères porteuses traditionnelles tombent enceintes en utilisant leurs ovules et sont donc génétiquement liées au bébé. La mère porteuse peut ainsi faire valoir son droit à garder le bébé. 

Le deuxième type de mère porteuse est la mère porteuse gestationnelle. Dans ce type de maternité de substitution, l’ovule et le sperme proviennent soit des parents d’intention, soit de donneurs. Ils sont ensuite combinés in vitro en laboratoire pour créer un embryon. L'embryon est ensuite cultivé pendant quelques jours avant d'être transféré dans l'utérus de la mère porteuse.. Cela signifie que la mère porteuse n’a aucun lien génétique avec le bébé. Dans une très large mesure, le type de maternité de substitution pratiquée peut affecter les droits de la mère porteuse.

Quelles sont les cotisations de la mère porteuse ?

Les cotisations et les droits de la mère porteuse sont dans une large mesure déterminés par les accords de maternité de substitution qui ont été convenus et signés au début du processus de maternité de substitution. Droit canadien exige que la mère porteuse et les futurs parents aient des représentants légaux indépendants qui seront présents lorsque les termes des contrats de maternité de substitution seront définis. Il s'agit de garantir qu'ils comprennent tous les termes du contrat de maternité de substitution et savent ce qu'ils acceptent. Cela garantit également que chaque partie connaît ses droits dans une situation donnée. Par exemple, ils devraient savoir ce qui se passerait dans le cas où la grossesse aboutirait à des jumeaux. 

De plus, selon les termes énoncés dans l'accord, les mères porteuses ont généralement le droit de bénéficier d'une assurance maladie, d'avoir accès à une aide psychologique pendant toute la durée de la grossesse et d'être bien informées de toutes les procédures médicales pertinentes qu'elles suivront. subir. Les mères porteuses ont également droit à leurs remboursements comme indiqué dans le contrat. C'est la forme de maternité de substitution pratiquée au Canada, la maternité de substitution altruiste. Dans certains contrats, la mère porteuse peut également choisir ses équipes médicales au cas où elle ressentirait des effets secondaires de la grossesse. Bien que des compensations ou des remboursements spécifiques puissent varier selon les contrats de maternité de substitution, les mères porteuses ont le droit de se faire fournir tous leurs services médicaux et juridiques concernant la grossesse, les frais étant pris en charge par les parents d'intention.

Quels droits une mère porteuse n'a-t-elle pas ?

En règle générale, la mère porteuse n'a pas de droits parentaux sur le bébé. Cela signifie que la mère porteuse ne doit pas s'attacher à l'enfant car elle n'a aucun droit de garder le bébé sur la base des contrats de maternité de substitution déjà signés. Les futurs parents acquièrent des droits parentaux et une mère porteuse ne peut pas choisir de garder le bébé après l'accouchement. Cela peut poser un problème, en particulier dans le cas de la maternité de substitution traditionnelle, car certains États reconnaissent qu'une mère porteuse traditionnelle a un droit parental sur le bébé car elle est génétiquement liée ou apparentée. Dans ce cas, les droits parentaux doivent être légalement transférés après l'accouchement. C’est la raison pour laquelle la maternité de substitution traditionnelle devient de plus en plus impopulaire. 

La mère porteuse n'a généralement pas non plus le droit de faire des choix concernant l'interruption de grossesse sans le consentement des parents d'intention. Il y a eu des cas notables de conflits entre les parents d'intention qui souhaitent interrompre une grossesse, généralement en raison de la mauvaise santé de l'embryon, et les mères porteuses qui souhaitent mener à terme. De tels conflits peuvent devenir extrêmement bouleversants et préjudiciables pour les deux parties, c'est pourquoi il est crucial de déterminer dans l'accord de maternité de substitution ce qui se passera dans le cas où l'embryon serait en mauvaise santé ou ne se développerait pas correctement. Les mères porteuses et les futurs parents doivent toujours veiller à ce que leurs opinions sur le licenciement et le licenciement sélectif soient alignées dès le début. Cela garantira que les droits des mères porteuses au Canada soient respectés.

Les informations fournies dans ce blog sont uniquement à des fins éducatives et ne doivent pas être considérées comme un avis médical. Il n’est pas destiné à remplacer une consultation médicale professionnelle, un diagnostic ou un traitement. Consultez toujours un professionnel de la santé qualifié avant de prendre toute décision concernant votre santé. Lire la suite

Similar Posts